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Compétitivité. Le lean management appliqué au végétal

Fin mars, Végépolys a présenté à ses adhérents l'intérêt d'une nouvelle méthode de gestion.

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Au menu de leur rencontre mensuelle, les adhérents de Végépolys (pôle de compétitivité angevin) ont découvert le lean management (*). Cette méthode de gestion est bien connue dans le secteur de l'automobile où elle est née. « Son objectif est de réduire les temps de travail non créateurs de valeur », rappelle Barbara Lyonnet, maître de conférences à l'institut d'administration des entreprises de Nantes (44). Vulgarisé dans les années 1990 et plus encore 2000, le lean management a déjà trouvé des applications dans le secteur du végétal. Il a permis, en particulier, de résoudre des problèmes liés à la préparation des commandes, à leur acheminement, ou aux délais de livraison.

De la valeur sans gaspillage

Il repose sur deux principes fondateurs : l'élimination des gaspillages (de temps, de gestes...) et l'existence d'une chaîne de la valeur. « Dans le secteur du végétal, cette dernière est complexe », observe Jean Bourgade, du cabinet In Progress. Le conseiller avance plusieurs explications à cela : « Les entreprises travaillent une matière vivante et périssable, les modes de production sont variés, les conditionnements nombreux, les circuits de distribution complexes et les clients très différents. »

Les entreprises du végétal qui ont mis en place une démarche lean ont pu vérifier sa pertinence via la définition d'indicateurs. Conseillers et sociétés estiment aujourd'hui qu'elle produit ses effets « assez rapidement »... soit entre six mois et un an après sa mise en place. « L'établissement va d'abord observer une baisse de ses coûts, puis une augmentation de sa trésorerie, et enfin de ses parts de marché », assure Jean Bourgade.

Anne Mabire

(*) De l'anglais lean qui signifie : maigre, sans gras, dégraissé.

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